Une
utopie monnétiste dangereuse :
Définition : La D.I.A. est une somme d'argent (ou un "droit de tirage* ") que chaque citoyen, quel que soit son sexe, son âge, sa condition économique, reçoit tous les mois. Que vous soyez riche ou pauvre, que vous ayez 120 ans ou 1 jour, vous recevrez une somme d'argent pour vous assurer un "minimum vital". On
ne vit pas avec les mêmes charges financières, que l'on soit
parisien ou habitant d'une campagne française. Cette mesure est généralement couplée à un impôt de "Revenu Maximum". Problèmes : 1 – L’humain. Qu’est-ce que l’humain ? Un être dont la psychologie est basée uniquement sur la survie. (voir survisme). Et l’une des fonctions de son cerveau est de gérer l’effort. Pour une même tâche (un même objectif), l’humain choisit la façon de faire qui nécessite le moindre effort. (cet état de fait n’empêche pas l’humain de pouvoir aimer l’effort, mais entre deux solutions, il choisit celle qui assure sa survie, celle qui lui fait dépenser le moins son énergie). 2
– le système monétaire (on ne parle pas ici du « capitalisme », mot
dont certains se gargarisent sans vraiment avoir étudié l’économie, mais
bien de tout système qui utilise de la monnaie, qu’il soit dit « capitaliste
» ou dit « communiste »). En
URSS la planche à billets marchait tellement bien que le rouble ne
valait plus rien. Autre résultat de la monnaie qui ne vaut plus rien : développement du marché noir ou parallèle qui fonctionne grâce à des monnaies ayant « une valeur » (comme les devises étrangères). Au USA, la planche à billet fonctionne également à fond, mais le dollar reste (pour l’instant) une valeur rare car demandée sur toute la planète (la planète finance les USA). Voir la « fausse solution » de la monnaie fondante. Les économistes alternatifs veulent maintenant (depuis quelques décennies) créer de la monnaie seulement lorsque la communauté en a besoin. Exemple : pour créer une infrastructure comme une bibliothèque, on émet autant de billets qu’il faut pour payer les matériaux, les salaires, etc. Ce qui permet aux salariés d’acheter de quoi manger, de quoi se vêtir, etc. Mais l’humain a des besoins permanents ce qui oblige à créer en permanence des infrastructures. La course à la construction continuerait donc comme dans le monde actue. Quelques chiffres ? Comment
finance-t-on la DIA... Nous
pouvons par exemple supprimer toutes les autres prestations sociales pour
trouver "du budget" (chômage, aide au logement, allocations,
etc) mais mesure-t-on bien la désorganisation qui va s'en suivre ?
Comment vont être payés les hopitaux ? Supprimer la
CQ par une DIA n'est-elle pas une mesure qui va empêcher de payer
les gros frais de santé ? On
peut financer par une hausse énorme de la TVA mais si la consommation
baisse (puisque c'est le but de l'objection de croissance), que va devenir
l'apport d'une taxe si la consommation n'est pas suffisante ?
Et quand bien même, on l'a vu précédemment, cette
mesure de répartition de monnaie (qui part d'un bon geste, du coeur)
ne ferait pas de notre société une société
harmonieuse car elle engendrerait une inflation dont les seuls victimes
seraient une fois de plus les plus pauvres... Résultat de toutes ces données empiriques ? La DIA est un mirage. Personne
ne travaillera (voir partie 1) et la monnaie ne vaudra plus rien car elle
sera trop abondante. (voir partie 2). Conclusion
annexe :
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